L’année 2009 s’achève avec le surgissement de quelques notes d’optimisme modéré pour l’ensemble des économies de la zone euro, qui signalent la possibilité de pouvoir obtenir les conditions de récupération du chemin de la croissance. Ceci est une bonne nouvelle pour des pays comme la France et le Portugal, dont la sortie de la récession technique a eu lieu en même temps, quoique la capacité de récupération des économies respectives ne puisse être comparée, de la même façon que les effets de la crise sur sa toile économique et sociale ont été différents, notamment en matière d’emploi.
Dans une situation de normalité et dans le cadre d’une relation économique étroite comme celle qui existe entre le Portugal et la France, marquée par la présence d’entreprises d’un des pays sur le territoire de l’ autre, ainsi que par d’importants flux d’exportation, le travail d’un ambassadeur est de simple « facilitateur » des activités d’entreprises. Notre rôle, pour l’essentiel, est de rechercher de nouvelles opportunités pour les agents économiques, tout en essayant de limiter à un minimum les difficultés de ceux qui se trouvent déjà sur le marché.
En situation de crise, toutefois, notre activité possède une logique un peu différente, plus complexe et avec un plus grand degré d’incertitude quant aux résultats. D’un côté, nous devons chercher à garantir aux entreprises françaises actives au Portugal qu’elles ont, à tout moment, l’appui et la stimulation officielle portugaise pour poursuivre leurs activités, pour maintenir les postes de travail déjà créés et pour consolider leurs investissements. De l’autre côté, et plus que jamais, il faut être attentif aux nouvelles possibilités qui pourraient s’offrir pour que les nouveaux opérateurs français puissent accéder à notre marché, en explorant les opportunités qui surgissent et les instigations qui pourraient se présenter.
Ce que je viens de référer a un objectif pratique: faire connaître aux entreprises portugaises et françaises ce que les services de l’Ambassade peuvent faire pour elles. Les agents économiques qui opèrent dans le marché franco-portugais doivent savoir qu’ils peuvent compter sur mon engagement, personnel et institutionnel, dans le but d’accroître leurs affaires.
De la même façon, et en ce qui concerne les entrepreneurs portugais qui rechercheraient le marché français, notre objectif est de garantir que nos services de promotion commerciale et de l’investissement – le AICEP – soient en mesure de leur fournir tous les instruments de soutien pour qu’ils puissent opérer sur le marché français, en les aidant à trouver les contreparties adéquates et en leur facilitant la “lecture” de ce marché.
L’année prochaine, aura lieu un sommet bilatéral franco-portugais qui réunira les deux gouvernements dans une réflexion commune qui constitue toujours un stimulant politique pour un ensemble d’actions à développer dans un futur immédiat. J’ai l’espoir que nous puissions donner à cette prochaine réunion un sens très pratique, spécialement par sa concentration dans des domaines opérationnels qui pourront fonctionner comme stimulant pour le renforcement de relations économiques bilatérales.
Le Portugal et la France, indépendamment de la dimension inégale de leurs économies, ont démontré qu’ils avaient de nombreux points communs pour aborder quelques uns des défis devant lesquels cette crise les a placés. Ce constat a mené à l’adoption de « thérapeutiques » similaires pour faire face à quelques disfonctionnements que les économies respectives ont révélés. Tout indique que, dans le futur, leurs chemins pour la sortie de la crise se retrouveront, d’autant plus qu’ils sont confrontés à quelques désajustements macro-économiques de nature identique.
Dans tout ce labeur, le rôle de la Chambre de Commerce est vital et central pour les réflexions qui doivent précéder les décisions à prendre au niveau politique, grâce à sa profonde insertion dans la toile constituée par les entreprises portugaises en France et par les entreprises françaises ayant des intérêts au Portugal. J’aimerais qu’il soit très clair que la Chambre de Commerce est aujourd’hui le premier et principal partenaire de l’Ambassade portugaise en France dans cette bataille positive autour de la pleine récupération de la dynamique de l’activité économique bilatérale.
..pronto. Lá vou ter de dar lustro ao francês...
ResponderEliminarIsto de ser apaixonada pela língua inglesa e a cultura anglo-saxónica tem destas coisas...; a língua francesa, a primeira que aprendi depois de balbuciar em português, vai-se 'apagando'...
Eu sei, eu sei, é triste, é injusto, é patético.
É de uma incultura a toda aprova.
...oui, c'est moi.
:(